La donnée, clé de la performance durable
La plupart des acteurs industriels ne manquent pas de bonne volonté, mais de visibilité.
Les informations RSE sont souvent éclatées entre les achats, la qualité, la supply chain et les finances. Derrière ces enjeux de conformité et de transparence, un même défi : celui de la donnée.
Prenons un exemple simple : une brosse à dents.
Son empreinte ne dépend pas seulement du plastique qui la compose, mais aussi du film d’emballage, du carton de regroupement, du contenant de transport, et du trajet effectué jusqu’au point de vente.
Comment relier les informations issues des fournisseurs, de la production et du reporting dans un seul flux maîtrisé ?
Sans consolidation, impossible d’avoir une vision fiable des indicateurs carbone, énergie, eau ou transport. C’est là que l’ERP moderne, repensé pour les enjeux RSE, entre en jeu.
« La clé, c’est d’avoir un système capable de relier l’impact à la performance »
« Savoir qu’un emballage coûte X euros et émet Y kilos de CO₂, c’est ce qui permet d’arbitrer en connaissance de cause »
En centralisant ces données dans un ERP, il devient possible de calculer automatiquement le taux de plastique global, d’anticiper la taxe associée, et même de simuler les effets d’une réduction de matière ou d’un changement de fournisseur.
Autre cas : un fabricant de plats préparés souhaitant réduire de 20 % le plastique dans ses barquettes. Grâce à une modélisation dans SAP ERP Cloud, il visualise immédiatement l’impact sur le coût, la supply chain et les taxes, tout en gardant la conformité au PPWR européen.
Chaque nouvelle norme oblige à revoir les flux, les nomenclatures, les échanges fournisseurs — et souvent, à repenser le système d’information. Et si les entreprises doivent prouver la traçabilité de leurs approvisionnements, ce sont aussi ces nouvelles exigences qui les poussent à sécuriser leurs filières, à mieux connaître leurs fournisseurs et à renforcer leur résilience pour mieux assurer leur futur.